Entre SOIE, l'expo
Pour le plaisir des livres et des mots
Bianca Arnaldi de Villanova
Liste des œuvres exposées :
Alcool (50x70) technique mixte, acrylique, vernis à ongle et blanc correcteur sur toile, collages papier, soie travaillée à plat et en plissé, débris alimentaires.
Feuilles d'herbe (50x50) technique mixte, peinture bâtiment sur toile, collages soie, papier, wax.
Les fleurs du mal (40x60) technique mixte, acrylique au couteau sur toile, collages papier
Une saison en enfer (40x50) technique mixte, acrylique, vernis à ongles sur toile, soie travaillée en plissé, collages papier.
Le Maître et Marguerite (30x60) technique mixte, acrylique sur toile, vernis a ongles, collages soie, papier.
Moderato cantabile (40x60) technique mixte, peinture bâtiment, vernis à ongles, dentelle, soie travaillée en bouillonné.
Mon ami Pierre (40x60) technique mixte, peinture bâtiment, blanc correcteur, collages soie, papier-radio.
Un monde entre soie et sang- quadri sur contrplaqué (45x45 x4) technique mixte, peinture bâtiment, soie travaillée en plissé, blanc correcteur, vernis à ongles, débris alimentaires.
SUR CHEVALET (technique mixte, peinture bâtiment, collages soie, papier)
Combien de phases pour détruire l'homme ? A partir de la publicité Pateck Philippe.
Tout ce qui n'est pas défendu A partir de la déclaration des Droits de l'Homme.
Chaque toile est unique et originale
Les matériaux utilisés sont voués à d'autres usages, tant en cuisine que sur les chantiers. La soie est empruntée à des foulards ou des étoles portés par des belles d'une autre époque, mais elle s'encanaille au contact du papier et du wax.
biancaarnaldi@hotmail.fr
Nouveauté 2021
A Caïn pour le venger 7 fois nouveauté
LE MOT DE L'AUTEUR sur son livre
Pour échapper au quadrillage de plus en plus serré de la pensée, j’ai eu envie de m’enfuir en écrivant, au milieu des années 2010, une histoire qui gomme ce qui me déplait, qui montre que le réel est différent de ce que l’on voit, qui pose que l’illusion rétinienne généralisée qui nous affecte dès que notre regard se pose, n’est qu’un trouble qui va s’estomper …
La religiosité rampante de l’époque, adossée à toutes les « éthiques » actuelles, à tous les moralismes et au culte du mérite, m’a conduite à relire la Bible et les textes fondateurs pour comprendre comment et pourquoi à des moments douloureux de l’histoire humaine, des hommes, de Samuel à Job, de Zacharie à Amos, ont tenté par le simple fait de l’écriture, de se construire un passé et un futur, de s’inventer des noms et des pouvoirs, d’apprivoiser la vie en s’adjugeant un âge vénérable ou en se projetant à l’infini dans leur descendance…
J’ai essayé de faire comme eux, en estompant la violence, la vengeance et le courroux, qui me semblent bien primitifs. Je leur préfère la dérision… Sans doute parce que les tyrans de toutes sortes sont pour moi plus ridicules qu’effrayants.
En référence comme en révérence au Livre, j’ai stigmatisé ceux qui aujourd’hui nous mettent en esclavage, qui nous privent de nos biens les plus chers, qui nous séparent et nous caricaturent. Les despotes ne sont plus les mêmes que par le passé, mais on peut toujours les désigner sous le nom de «Babylone». Ils ont de nouveaux valets, tellement plus dangereux pour nos esprits et nos corps que les porteurs de glaives. Leurs valets s’habillent de noms flatteurs, la Science, le Progrès, la Raison, la Démocratie…
C’est pour les éviter, pour me placer hors de portée, que je me suis amusée à écrire ce récit.
LE MOT DE L'AUTEUR sur l'auteur
Je suis une femme qui ressemble beaucoup à Hermance, la narratrice ! J’ai enseigné dans des universités étrangères, africaines et moyen-orientales. J’enseigne aujourd’hui à l’IUT de Sceaux – Université Paris Sud-Saclay – dont je suis titulaire. Je suis juriste, et si la poétique du droit est indéniable, elle ne me satisfait pas totalement… Je n’ai plus désormais de tendresse que pour le Verbe irrégulier ! C’est peut être pour cela que j’écris, dès que je le peux, des lignes qui s’écartent peu ou prou de la norme légale...
Dominique Paoluzzo
L'HISTOIRE ou presque...
C’est la narration d’une vieille femme qui veut faire connaître à des lecteurs hypothétiques ce qu’elle sait du monde et de la vie. L’histoire qu’elle écrit est une «autre histoire», mais c’est aussi une histoire de la Révélation.
Nous sommes en 2054 lorsqu’elle commence à écrire. Elle aura 100 ans à la fin de l’année. Elle veut faire savoir aux animaux humains qui pullulent à la surface de notre planète, accablés par toutes les puissances insidieuses, qui elles aussi ont proliféré, que la malédiction divine, qui pèse sur l’homme depuis la faute originelle, n’a plus d’existence que dans leur esprit.
Son récit la conduit à réunir tous les morceaux épars des connaissances nécessaires pour comprendre de quoi est faite la vie humaine, à réunir aussi tous les éléments de la vie d’un homme, dont le bras est tatoué d'une salamandre, qu’elle a rencontré autrefois en Inde et qui lui a permis de faire cette découverte. Elle écrit en cachette, car l’écriture, comme la plupart des actes de liberté individuelle, est interdite par les nouveaux despotes. Peu lui importe! elle a déjà échappé à toutes les morts, y compris à la plus indolore: l’anéantissement progressif de son esprit… Il est demeuré libre et saint, réfractaire à toutes les séductions médiatiques. Elle l’utilise pour reconstituer l’histoire de Maël, l’homme qu’elle a rencontré et qui lui a fait découvrir ce qu’elle croit savoir désormais: La mort n’est pas une fatalité !
Date de dernière mise à jour : 22/05/2024
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